Le Rossignol
Poesie de TH. DE. BANVILLE
Vois, sur les violettes Brillent/ perles des soirs.
De fraîches gouttelettes!
Entends dans les bois noirs.
Frémissants de son vol,
Chanter le rossignol.
Reste ainsi, de minue,
A la fenêtre; vien.
Mon a mante ingénue;
Dis si tu te souviens Des mots que tu m'as dits,
Naguere, au Paradis!
La lune est radieuse;
La mer aux vastes flots,
La mer mélodieuse
Pousse de longs sanglots;
De désir et d'effroi,
Comme moi! comme moi!
Mais bon, tais-toi
j'admire, A tes genoux assis,
Ta lèvre qui soupire
Tes yeux aux noirs sourcils!
C'etait hier!
je veux Dénouer tes cheveux.
O toi son!
o parure
Que je caresse encor
Non, tu n'es pas parjure,
Ma belle aux cheveux d'or,
Mon ange retrouvél[
J'étais fou. J'ai rêvél |
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